4. Portugal : du 2 au 6 novembre 2018 : Coimbra, Conímbriga, Tomar, Alcobaça, Batalha, Nazaré, Obidos

456 km parcourus du 2 au 6 novembre 2018

3172 km parcourus depuis le départ

 

Vendredi 2 novembre 2018 :

Nous quittons les trois autres familles de voyageurs avec lesquelles nous avons passé de bons moments durant deux jours à Porto. Chacun prend une route différente mais nous avons déjà prévu de nous retrouver dans quelques temps.

La route nous mène toujours plus au sud, dans la ville de Coimbra. Située au centre du Portugal à 200km au nord de Lisbonne et 100km au sud de Porto, Coimbra est la 3ème ville du pays avec environ 150 000 habitants. Coimbra est accrochée à une colline et surplombe le rio Mondego.

Cette ville est jumelée avec notre ville de cœur, Poitiers, où je suis né, où nous avons grandi, où Audrey et moi nous sommes rencontrés avant de venir vivre en 2001 en Charente Maritime. Les liens qui unissent Poitiers et Coimbra reposent sur un grand nombre de points communs, comme par exemple sa tradition universitaire. Un tiers de la population est composée d’étudiants. Coimbra est classée au Patrimoine mondial de l’Humanité par L’Unesco. C’est en effet son université qui la couronne depuis des siècles qui a fait la renommée. Avec Salamanque, Oxford, Bologne et La Sorbonne, elle est l’une des vieilles places du savoir en Europe. Hergé avait même inventé, dans l’Etoile Mystérieuse, un personnage issu de cette prestigieuse université, le professeur Pedro Joãs Dos Santos…L’université de Coimbra a été créée en 1290 par le roi Dinis. Après des allers et retours entre Lisbonne et Coimbra, elle fut définitivement installée ici en 1537 dans un ancien palais royal de la première dynastie portugaise. Aujourd’hui, les étudiants perpétuent de vieilles traditions cérémonielles et culturelles, comme celle de la « capa e batina ». Il s’agit d’une longue cape noire, autrefois imposée comme tenue, mais aujourd’hui encore portée lors des temps forts de l’année académique : rentrée, soutenance, remise de diplômes.

Nous commençons la visite par le Palais des écoles, cœur de l’université de Coimbra, qui est disposé autour d’une cour gigantesque, dominée de 30 mètres de hauteur par la tour de la Chèvre dont la cloche rythmait autrefois la vie des étudiants de la cité.

La Via Latina est cette très belle galerie à colonnades du 18ème siècle par laquelle nous entrons dans le Palais Royal.

Nous ne pouvons entrer dans la salle dos Capelos ou grande salle des Actes mais pouvons l’admirer du haut d’une longue galerie à l’étage supérieur. Des fenêtres plongent sur cette immense salle dont le plafond est superbement décoré de magnifiques panneaux de bois peints. Les murs sont décorés de portraits des rois du Portugal.

C’est là que se déroulent la cérémonie d’ouverture de l’année universitaire et l’intronisation du recteur tous les 4 ans. Aujourd’hui, se déroule justement ce que l’on suppose être une soutenance de thèse. L’étudiant habillé de sa cape noire fait face à un jury qui a revêtu la même tenue. Moment très solennel.

Superbe chapelle São Miguel de 1547 remarquable pour les azulejos qui décorent sa nef.

Incroyable orgue du 18ème siècle couvert de peintures d’inspiration chinoise.

Il y a même une prison académique avec deux cellules où étaient enfermés jusqu’en 1834 les professeurs et étudiants jugés pour avoir séché des cours, volé des livres ou avoir copié pendant les examens. Ils allaient tout de même en cours la journée, escortés par des gardes.

Le clou de la visite est la bibliothèque Joanine, sacrée « plus belle bibliothèque universitaire du monde », logée derrière un superbe portail en teck conservant toute l’année la même température dans le bâtiment.

Trois grandes salles baroques somptueusement décorées sont en enfilade. 60 000 ouvrages (ou 300 000 selon les sources…) du 16ème au 18ème siècle sont ici rangés sur de magnifiques rayonnages en bois du Brésil. Les boiseries sculptées sont laquées de vert, de rouge, de noir et d’or, couleurs qui font référence aux possessions du Portugal en Afrique, en Amérique du sud et en Asie. Très beaux plafonds en trompe-l’œil.

Une colonie de chauve-souris occupe les lieux toutes les nuits par des ouvertures prévues à cet effet dans le plafond. Elles se nourrissent d’insectes qui, sans leur présence et leur appétit, auraient dévoré tout le savoir contenu dans ces ouvrages.

Nous sortons de cette superbe université mais continuons notre visite par le Musée de la Science et ses étonnants cabinets de physique et vieilles salles de cours réchauffées par d’énormes poêles à bois (plus gros que celui de la Tiny…).

La galerie d’Histoire Naturelle, un peu poussiéreuse, nous fait voyager dans le monde entier à travers des collections de milliers d’animaux empaillés, ou bien encore la salle des squelettes de baleine, d’hippopotame, de chameau…

Samedi 3 novembre 2018 :

Matinée entière consacrée à l’école pour Audrey et les enfants. De mon côté, je passe mon temps à mettre en ligne le dernier article sur le blog. J’y passe encore du temps car je m’habitue à ce nouvel outil que je n’avais pas pour le précédent voyage. Merci encore Morgan pour ton aide précieuse. Je profite également qu’il y ait beaucoup de bois mort sur le parking pour scier et fendre afin de refaire mon stock. Les températures au fur et à mesure que nous descendons vers le sud de l’Europe s’adoucissent pourtant et nous n’avons plus besoin d’avoir du chauffage. Il fait encore 20° le matin au réveil dans la Tiny… Elle est tellement bien isolée que juste le fait de cuisiner le soir fait monter la température intérieure de 3 ou 4°C.

Nous roulons après le repas vers le site archéologique de Conímbriga abritant les ruines d’une ancienne cité romaine au cœur d’un paysage superbe sur une superficie de 13 hectares. Le peuplement de ce plus vaste site romain portugais remonterait au 2ème siècle avant notre ère.

Magnifiques mosaïques qui nous rappellent d’autres très belles que nous avions vues à Carthage ou bien en Sicile à la villa romaine de Casale.

Vestiges de plusieurs bains, thermes, demeures, forum, aqueduc et muraille.

La Casa Cantaber de 3000 m², construite autour de bassins ornementaux et de jardins à colonnades, serait la plus grande villa découverte dans l’Empire romain d’Occident.Le clou de la visite est la Maison des Fontaines avec son atrium, son péristyle, et de splendides mosaïques.

Il est 17h et la nuit n’est pas loin de tomber, mais nous prenons la route pour environ 1h30. Toujours vers le sud, le paysage est montagneux, la terre est rouge, des oliviers poussent par milliers autour des eucalyptus. Comme depuis notre arrivée au Portugal, nous traversons beaucoup de zones calcinées par les terribles incendies estivaux. La végétation semble cependant rapidement reprendre ses droits.

Nous arrivons à Tomar et bivouaquons au pied de son monastère que nous visiterons demain.

Dimanche 4 novembre 2018 :

Fondée en 1157 par le premier grand maître de l’ordre des Templiers (moines chevaliers) au Portugal, la ville de Tomar est dominée par son château du 12ème siècle, qui abrite le Convento de Cristo, classé au Patrimoine mondial de l’Humanité. Au 12ème et au 13ème siècle, les membres de l’ordre des Templiers, en croisade, aidèrent les Portugais à combattre les Maures. En contrepartie, ils reçurent des terres et acquirent un pouvoir politique. Châteaux, églises et villes virent alors le jour. En 1314, le pape interdit cet ordre riche et puissant mais, au Portugal, le roi le transforma en « l’ordre du Christ », qui hérita des biens et des privilèges des Templiers. En 1356, Tomar devint le siège de cet ordre au Portugal. Le nouvel objectif de cette « milice du Christ » était la conquête maritime.

Le couvent du Christ a été fondé en 1160, mais c’est au 16ème siècle que ses nombreux cloîtres et l’église, foisonnant de décorations manuélines, furent construits. Le style manuélin se caractérise par une abondance de motifs décoratifs liés aux découvertes et à la marine portugaise sur les édifices religieux et les monuments.

Jolie cour d’entrée enfermée par les remparts et dominée par le château des Templiers et les ruines de l’ancien palais royal.

Mais c’est surtout le portail sud qui impressionne par la richesse de ses sculptures.

 

Nous arrivons dans la majestueuse Charola du 12ème siècle dans le cœur du monastère. Son plan est inspiré par la rotonde du Saint Sépulcre de Jérusalem, avec un octogone central formé d’autels.  Ses décorations reflétaient la richesse de l’ordre. Dans cet oratoire fortifié, les moines-soldats venaient assister à cheval à la messe avant de partir en croisade. Superbes peintures sur bois récemment restaurées, stucs, fresques bibliques, statues dorées, sous une magnifique coupole byzantine.

L’église manuéline du 16ème siècle a la particularité de s’étendre sur deux niveaux.Différents cloîtres au nombre de sept, se juxtaposent, comme celui du cimetière, celui des ablutions, celui « de la micha », celui des corbeaux ou bien encore le grand cloître avec ses jolis escaliers hélicoïdaux.

Une incroyable fenêtre manuéline réalisée en 1523 est décorée d’une profusion de motifs marins et végétaux : nœuds, tortillons, racines, algues… ou bien encore cordages et voiles symboles des conquêtes.Nous visitons également les cellules des moines dont les couloirs sont recouverts d’azulejos.

Agréable balade sur le tour des remparts avec une vue bucolique sur les jardins où les citrons et les oranges sont en train de mûrir, sur la campagne environnante et sur l’immensité du monastère.

Fin de la visite et déjà en route vers de nouvelles visites. Nous voyons le superbe aqueduc des Pegões, construit en 1593, qui alimentait autrefois en eau le couvent de l’Ordre du Christ. Il possède 58 arches. A cet endroit, le grand pont-aqueduc haut de plus de 30 mètres traverse une profonde vallée par 16 arches en ogive.

Sur la photo ci-dessous, on y voit l’arrivée de l’aqueduc au couvent six kilomètres plus loin.Nous sommes tellement enchantés par cette passionnante visite que nous continuons cet après-midi par la visite du monastère de Bathala (Abbaye dominicaine Santa Maria da Vitória) également classé au Patrimoine mondial de l’Humanité.

L’église est impressionnante par sa façade sud mais surtout par la hauteur de ses piliers et de la nef.

A droite, la Chapelle du Fondateur est couronnée d’une magnifique coupole en étoile, finement sculptée dans un seul bloc de pierre.

Le cloître royal mélange art gothique et art manuélin. Les arcades et les colonnes sont d’inspiration mauresque.

Donnant sur ce même cloître, la salle capitulaire abrite la tombe du soldat inconnu tombé pendant la Grande Guerre. Cet endroit est veillé par deux soldats.Le roi Duarte, souhaitant créer un second Panthéon royal après celui de l’église a entrepris la construction de sept chapelles disposées autour d’une salle octogonale. Là aussi, l’art manuélin présente toute son exubérance avec une orgie de motifs sculptés mais avec une finesse remarquable. Mais les travaux demeurent inachevés, laissant une ambiance particulière lorsqu’on lève les yeux vers ces piliers qui devaient soutenir la couverture centrale.

Un troisième monastère se situe non loin d’ici mais trois le même jour, ça va faire un peu beaucoup… Donc on se le réserve pour demain. Route vers Alcobaça pour être sur place demain matin pour la visite.

Soirée bien pluvieuse. Pour casser un peu l’humidité, on se réfugie autour du poêle en y faisant cuire de succulentes châtaignes, tout en jouant en famille à des jeux de société.

Lundi 5 novembre 2018 :

Visite du Monastère d’Alcobaça, également classé au Patrimoine mondial de l’Humanité. Il est très impressionnant par ses dimensions extérieures.

L’église Santa Maria du 13ème siècle, gigantesque, est très épurée. C’est la plus grande du Portugal. Pas de chapelles ou d’ornementations. Rien ne gêne l’élan des colonnes très hautes et très blanches.La salle des rois présente de superbes fresques d’azulejos.

Magnifiques tombeaux du gothique flamboyant du 14 ème siècle, du roi Pedro et de la reine Inès de Castro, avec de splendides bas-reliefs.

Nous arrivons dans le cloître du silence planté d’orangers, très simple dans ses lignes architecturales.

Le réfectoire est mitoyen des cuisines équipées d’une impressionnante cheminée carrelée de plus de 20 mètres de haut, datant du 18ème siècle.

La visite se termine mais nous sommes attirés dans la salle capitulaire du 14ème siècle par des chants sacrés. Nous avons la chance d’avoir un concert privé (en plus de deux autres spectateurs) d’un contre-ténor brésilien, João Paulo Ferreira. Durant une demi-heure, il chante un programme varié allant de musiques anciennes à l’époque contemporaine, en passant par la musique baroque et sacrée. Merveilleux moment passé.Nous faisons une pause sucrée à la Casa dos doces à l’extérieur du couvent. Café et spécialité sucrée nous régalent. Nous goûtons aux Oves Moles (se prononce « ovch molch »). Si vous voulez en faire chez vous, mélangez un kg de sucre à 60 jaunes d’œuf jusqu’à obtention d’une pâte lisse.Par contre, prenez des œufs frais car à priori, ce n’était pas le cas de ceux que nous avons achetés… Nous sommes trois sur quatre à avoir passé de longs moments dans l’après-midi sur les toilettes deux heures après la dégustation… Je vous passe les détails.

Victor passe toujours des heures à courir après les pigeons.Nous roulons vers la côte Atlantique jusqu’à la ville de Nazaré. Station balnéaire assez bétonnée comme on ne les aime pas trop mais un certain charme se dégage quand même. Ville toute blanche aux toits de tuiles orange. Sur la longue plage de sable où viennent s’éclater de grosses vagues, jolie vue sur la ville plus ancienne, construite en haut de la falaise, que l’on peut rejoindre en funiculaire.

Sur des paillasses sèchent des poissons au milieu de jolies embarcations de pêcheurs. Les très étroites ruelles menant à la plage forment un étonnant labyrinthe.

Nous montons bivouaquer ce soir tout en haut de la falaise près du phare que nous voyons sur la photo.Mais Nazaré est surtout connue mondialement par les surfeurs qui viennent ici affronter des vagues monstrueuses. Ils viennent ici en raison d’un phénomène géologique dénommé le canyon de Nazaré, une faille au fond de la mer de 170 km de long et 5 km de profondeur qui propulse la houle de l’océan Atlantique vers le littoral. Ce même phénomène, appelé gouf, se présente également en France au large de Capbreton. Un jumelage vient d’ailleurs tout juste d’être signé entre les communes de Capbreton et de Nazaré.

Le record du monde de la plus grosse vague jamais surfée par une femme a été battu cette année avec une hauteur de presque 21 mètres. Un autre surfeur brésilien a dompté une vague haute de plus de 24 mètres il y a tout juste un an, sur cette même plage…

Perchés sur la falaise, nous profitons d’un panorama à couper le souffle sur la baie de Nazaré. Un bivouac incroyable… Une chambre avec une vue telle dans un hôtel coûterait un bras. Et nous, on a la même vue et on est tellement heureux dans notre cabane en bois…

Nous descendons à pied jusqu’au phare qui offre un point de vue sur la Praia Norte, la plage du nord où se battent les records des surfeurs affrontant des murs d’eau. Ce soir, la mer est plus calme mais avec des vagues de tout de même 5 mètres. On a du mal à imaginer des vagues quatre fois plus hautes ! Spectacle impressionnant des vagues s’éclatant à quelques mètres de nous.

Rideaux ouverts, on a du mal à s’endormir avec cette vue. Imaginez la vue que vous avez lors d’un atterrissage en avion de nuit sur une ville toute éclairée. Et bien, c’est ce spectacle que nous avons ce soir. Le bruit des vagues se brisant sur les rochers 100 mètres plus bas n’aide pas non plus à s’endormir… mais finalement, nous nous laissons bercer…

Mardi 6 novembre 2018 :

Réveil, 17° dans la Tiny, Audrey un court instant, se lève pour mettre à cuire les petits pains qu’elle a pétris la veille. Elle se remet sous la couette. Une demi-heure plus tard, la cuisson dans notre four palestinien a fait monter la température à 21° et l’odeur du pain chaud nous aide à nous lever en même temps que le soleil se lève sur la ville blanche de Nazaré. Dégustation des pains à la farine complète avec une vue de luxe.L’après-midi, après une courte route, nous arrivons à Obidos. Nous nous garons sur une aire de service pour camping-car au pied de l’immense aqueduc où quelques camping-caristes viennent à notre rencontre pour discuter.Comme d’habitude, beaucoup de questions nous sont posées sur la Tiny et sur notre voyage. Agréables discussions avec ces couples de retraités français. Pendant que nous prenons l’apéro avec Audrey, Anaïs accompagnée de son petit frère part faire le tour des différents camping-car pour vendre ce qu’elle bricole en petit artisanat durant les longues heures de route ou le soir sur les bivouacs. Elle revient avec quelques paires de boucles d’oreilles et de bracelets en moins et 25€ en plus dans sa poche ! Gentiment, elle en redonne 5 à Victor qui l’a aidée à faire les ventes…Une autre dame vient vers nous et nous offre une grosse courge à cuisiner. L’effet « Tiny » aide forcément à ces bons moments partagés et ces belles rencontres. Nous étions beaucoup plus anonymes avec notre ancien camping-car.

Nous partons visiter Obidos, jolie petite ville médiévale bien à l’abri à l’intérieur de ses impressionnantes murailles. Ruelles étroites aux pavés ronds, Obidos est un peu touristique à notre goût mais nous tombons tout de même sous son charme.

Nous dégustons une autre spécialité locale, la Ginja, liqueur de cerise servie dans une petite coque en chocolat. Très bon.

Les maisons sont très colorées de bandeaux jaune moutarde et bleu Majorelle.

Retour à la Tiny et route vers la capitale. Nous nous approchons de Lisbonne en voulant éviter les autoroutes à péages, ce qui nous fait emprunter des routes de montagne bien sinueuses et ce, jusqu’à l’approche de cette immense ville. Curieusement, la circulation est très fluide et nous rejoignons facilement notre point de bivouac, repéré à l’avance sur notre application favorite, en plein quartier de Belém. Par chance, nous y trouvons une place, le long du Tage, entre la tour de Belém, le magnifique Pont du 25 avril et le monument des Découvertes.

Il fait nuit et nous allons profiter de ces quelques magnifiques monuments bien mis en valeur par leur éclairage nocturne. Nous sommes sur les quais d’où Vasco de Gama est parti pour découvrir les Indes en 1497, ouvrant ainsi la route pour la Chine et le Japon, et également tant d’autres navigateurs portugais comme Magellan qui réussissait le premier tour du monde.

La Torre de Belém, classée à l’Unesco, est l’un des monuments emblématiques du Portugal. Il a servi de tour de contrôle maritime pendant des siècles en surveillant les navires à l’embouchure du Tage. Elle fut édifiée en 1515 en pleine période de conquête maritime et de découvertes.

Le Monument des Découvertes date de 1960 et a été érigé pour célébrer le 500ème anniversaire de la mort d’Henri le Navigateur. Il avance comme une proue de navire sur le Tage et représente tous les grands personnages de l’histoire portugaise liés aux découvertes maritimes.

Sur l’esplanade, une superbe marqueterie de marbre de 50 mètres de diamètre dessine une rose des vents avec les différentes dates des découvertes maritimes faites par les Portugais. Face à nous, le monastère de Jerónimos, que nous visiterons plus tard.

Nuit tranquille mais venteuse, bercés par le vent et le bruit du clapotement de l’eau du Tage.

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